[jjArcenCiel et Flashsimsvip] 11 septembre 2001

Maman : Bonjour, entrez donc et installez vous confortablement
Lecteur : . . .

Solange : Maman ! Maman ! Les garçons, ils sont méchant.
Maman : Allons bon, qu'est-ce que tes frères ont encore fait ?
Solange : Ils ont dit que c'était à cause de moi que les tours se sont écroulées, la bas chez les . . . euuu . . . chez les . . .
Paul : Chez les américains. C'est mamie qui l'a dit tout à l'heure !
Pierre : Oui, même qu'elle à dit que ça s'est passé quand elle est née.
Maman : Je voit , mamie à raison, mais vous n'avez pas tout compris, ce n'est pas la faute de votre sœur, ça c'est juste passé le même jour.
Paul et Pierre : A bon ! C'est tout ?
Solange : A vous voyez, c'est pas moi !
Maman : Bien sûr ma puce, imaginez les garçons, un tout petit bébé qui fait écrouler de gigantesques tours de l'autre coté de l'océan.
Paul : A oui, vu comme ça, c'est sûr, ce n'est pas possible.

Solange : Dis maman, c'est qui, la dame . . . heu . . .le monsieur . . . heu ?
Maman : C'est le lecteur !
Pierre : Et c'est un homme ou une femme, on voit pas bien là?
Maman : Ça dépend de celui qui lit !
Paul : A bon !

Maman : Allez venez, je vais vous raconter ce qui c'est vraiment passé ce jour là, dans notre maison. Alors, tout le monde est bien installé, ça va, le lecteur aussi, bien installé ? On peu commencer ?
Solange : Oui, je suis bien installée pour écoutez l'histoire, j'aime bien les histoires que maman raconte ! Dis, le lecteur, tu sais c'est mon anniversaire aujourd'hui.
Paul et Pierre (en cœur) : Elle est née le 11 septembre 2001, à Paris !
Maman : Oui, cette histoire se déroule effectivement ce jour là. Après être allée vous chercher à l'école, vous étiez à la maternelle, en petite section. C'est vrai j'ai oublié de dire que vous étiez jumeaux. Donc, je disait, après être allé vous chercher à l'école, nous avons fait quelques courses pour le dîner puis nous sommes rentrés à la maison et on a joué en attendant papa.
Papa : On parles de moi ?
Pierre : Oui, on t'attendais, viens avec nous, maman raconte la naissance de Solange.
Maman : Je peux continuer ?
Papa : Oui, je m'assoie.
Maman : Où en étais-je ?  A oui, donc nous attendions papa qui n'allai pas tarder à rentrer du travail.
. . .
Maman (tout doucement, à la manière des conteurs d'histoires de fantômes) : Fermez les yeux et souvenez vous, l'appartement était jonché de cartons qu'on avait poussé tout autour de la pièce ensuite pour pouvoir bouger plus facilement.
Solange : Pourquoi y avait des cartons maman ?
Maman : Parce qu'on avait prévu de déménager le lendemain, le mercredi. Comme il restait 15 jours avant ta naissance, il était temps de la faire.
Solange : Ben t'as dis que c'est mon anniversaire !
Maman : Oui ma puce, mais avant que tu arrives, on ne savait pas !
Solange : A bon !
Papa : Allez mon petit bouchon, on laisse maman continuer.
Solange : Viii !
Maman : Donc, il y avait plein de cartons et on avait sortit les affaires de camping pour jusqu'au lendemain. Vous vous rappelez, les garçon. Quand j'ai apporté le dîner, on avait l'impression de pique niquer !
Paul et Pierre : Oui, c'était marrant.
Maman : Ensuite vous êtes allé mettre votre pyjama, il fallait vous coucher tôt. Debout de bonne heure pour aller chez papy et mamie le mercredi.
Pierre (avec un grand sourire) : Ouai, c'est chouette chez mamie, elle fait plein de gâteaux !
Papa : Gourmand toi !
Maman : Et on a regardé la télé avec papa, on était bien, affalés sur les poufs qu'on avait pas encore emballés. Puis, tout à coup, une bande passant nous annonçais un message bizarre !
Paul : Je suis sûre que c'était un message des extra terrestres.
Maman : Mais non, poussin, ce sont les journaliste qui envoient ces message. En fait le message donnait des chiffres. Ils parlaient de morts, de disparu et de survivant. Puis les information on commencé et le journaliste a tout de suite parlé d'un événement qui c'est produit plus tôt dans le journée. Une catastrophe importante. Je me souvient qu'il avait du mal à dire son texte tant il était ému. Alors ils ont montré les images.

Avec papa, nous sommes restés scotché devant la télé, totalement abasourdis par ce que nous voyions ! Des avions de ligne fonçaient droit sur les tour jumelles de Manhattan, à New York, aux États Unis. Ils ont explosé lors de l'impact et nous avons vu les tours s'écrouler lentement, des gens criaient et courraient en tout sens. C'était horrible ! Il y avait tellement de poussière et de fumée qu'il était impossible de voir s'il restait des personnes vivants. Ensuite ils ont parlé des deux autres avions lancé, l'un sur le pentagone et l'autre qui n'a pas atteint sa destination grâce aux passagers qui se sont rebellée contre les terroristes.

Quand il ont changé de sujet, j'ai demandé à votre papa de m'aider à me relever. Il ne faut pas oublier que je ressemblai à une baleine prête a exploser, avec mon gros ventre. Je suis allée, alors, sur notre balcon pour admirer notre tour Eiffel. Et oui, on avait vue sur la tour Eiffel depuis le salon, à l'époque. J'ai regardé notre tour à nous et je me suis dis « Et si c'était elle qui avait été touchée ! »

C'est à ce moment que j'ai ressenti ma première contraction. Solange voulait sortir, elle à senti que j'étais contrariée.

Papa a dû appeler papy pour qu'il vienne vous chercher, ensuite il m'a emmenée à l'hôpital et quelques heures plus tard, Solange à montré le bout de son nez. Il était 23h45 en ce jour du 11 septembre 2001.

Nous étions en train de manger en regardant les informations. Moi, mes parents et ma sœur mangions des spaghettis à la bolognaise. On était en pleine discussion de famille, on discutait de nos proches. Le sujet principal était l’hospitalisation de notre grand-mère qui avait fait un malaise. Ma sœur demanda à maman :
- Maman, pourquoi mamie est à l’hôpital ?
- Ma chérie, mamie a eu beaucoup de boulot c’est dernier temps, et, elle n’a pas tenu, elle a fait un petit malaise et les pompiers l’on emmenés, mais ne t’inquiète pas, elle va très bien !
Maman, fallait toujours qu’elle contourne la vérité, mais enfin, les parents cachent toujours le mal de la famille aux enfants, ils n’ont pas envie de décevoir, d’attrister leurs enfants. Je comprends cela.
Puis, le sujet parti sur notre oncle Stéphane, qui était parti il y a un peu plus d’un an à New York. Il avait trouvé un poste en tant que technicien dans l’une des tours jumelles. On se demandait enfaite, s’il allait enfin rentrer en France pour Noël, pour le fêter avec nous.
Le portable de Papa sonna, le numéro de Stéphane était affiché avec son nom. Papa décrocha :
- Salut Stéphane ça fait longtemps !
- Bonjour, excusez-moi pour cette absence, j’ai eu beaucoup de boulot. Pour Noël, vous êtes libre ?
- Pas de problème ! Tu vas venir ?
- Oui, je viens en France durant trois semaines.
Papa annonça la nouvelle à tout le monde, nous fûmes très contents.
- A pars ça, quoi de neuf mon frère ?
- Pas grand-chose, mon emploi à New York est toujours passionnant, et je n’ai plus le vertige.
- A force d’être en hauteur, tu as vaincu ton vertige, c’est génial !
- Oui, fallait que je vous dise …
Le téléphone coupa.
Le présentateur était toujours sur la télé, mais :
- FLASH SPECIAL : Attentat aux Etats Unis : La tour Jumelle Nord située à New York vient d’être frappée par un avion.
Puis, après quelques explications … le blanc dans la maison. Je vis mon père, bouche bée devant la télévision, qui commençait à pleurer. S’on frère était-il mort ? Il composa le numéro de son frère et l’appela … boîte vocale. Mais, s’il se trouvait dans la tour frappée au moment de la collision, ils auraient entendu un bruit ? La peur était présente dans le séjour, nous attendions des nouvelles, nous continuâmes de manger.
Une semaine plus tard, nous n’avions aucune nouvelles de notre oncle, mais nous en savions plus au sujet de l’attentat. Il avait été organisé par des membres du réseau djihadiste islamiste Al-Qaïd, je ne savais pas qui ils étaient, mais ma mère m’a expliquée que c’était des gens qui faisaient des choses pas bien.
Les informations de 13h commencèrent, et le présentateur nous donna des nouvelles, mais, après ses explications, des visages de Français mort, se trouvant dans la Tour lors de l’attentat, vinrent sur l’écran, et nous comprîmes, au moment où l’on vu la tête de Stéphane, que l’on ne le reverra plus jamais.