Galerie de Lehanna

"Bonjour à tous. Je m'appelle Lehanna Sims-Artists et je suis originaire d'Apaloosa Plain. Je suis née dans une famille nombreuse, et je suis toujours passée secondaire après mes sept frères et sœurs : ma mère, femme stricte et non-passionnelle, pensait que je n'avait pas d'avenir. Mon seul talent était le chant et j'adorais la musique, mais cette vocation n'était pas considérée comme digne d'intérêt dans mon quartier.



J'ai donc, à mes 18 ans, décidé de quitté mon lieu de vie et ma famille. Je leur aie laissé un mot, et je suis partie, n'ayant plus rien à faire avec eux.

J'ai juste gardé le piano que ma défunte tante Marguerite m'avait offert. Des amis m'avaient aidé à l'emporter. C'est aujourd'hui le seul lien qui m'unit à mes racines et je laisse souvent la mélancolie m'emporter quand je m'assois sur le tabouret.



Mais ces instants se dissipent vite, et je joue comme une folle avec cet instrument : j'adore composer et faire virevolter les notes sous mes doigts. Il n'y a rien de plus magique. Je pense que c'est mon côté artistique qui ressort.



Je n'aime pas beaucoup porter mes lunettes. N'étant pas assez riche pour payer des lentilles de contacts, je me contente d'enlever mes verres lorsque je porte une tenue spéciale : de soirée, de travail ou même en maillot de bain.



Je n'ai jamais pu me détacher de mes idées d'adolescentes, même si ce fut pour moi l'une des périodes les plus difficiles de ma vie. J'aime toujours autant les slims, les tableau pêle-mêle et la couleur rose fushia. Il m'arrive toujours de penser qu'un jour, un super-héros viendra m'aider. Le fait que j'ai trouvé mon prince charmant m'aide à continuer de croire à tous ces rêves et à croire en ma vie.



J'ai rencontré Richter après l'une de mes tournée qui s'était soldée par un échec. Ma vie n'était presque rien, se résumait à quelques pans de mur et un public toujours plus exigeant à satisfaire. Il m'a vu pleurer, est venu vers moi et m'a consolé. Il m'a tout de suite plu, et on ne s'est plus quittés.

Je me suis mariée avec lui quatre mois seulement après notre rencontre, c'est-à-dire il y a un mois. Je me suis d'abord dit que c'était un peu précipité, mais je suis désormais certaine d'avoir fait le bon choix. Je sais que je ne le regretterai jamais.



Ma vie c'est améliorée depuis ma rencontre avec Richter. Je ne vis toujours pas dans un palais - il suffit de voir la qualité de mon lit -, mais j'ai désormais quelqu'un à aimer et à qui parler, et ça fait la différence. J'ai désormais un but, fonder une famille heureuse, et je sais que j'en suis capable.

Je n'ai ainsi qu'un seul regret : la distance avec ma famille. Un jour, je renouerai. En attendant, je profite."