La Petite Galerie de Sarapapa

pour ceux qui ne comprennent pas l'image, Ayaki a tellement mangé qu'elle n'a plus rien. Elle décide alors de manger sa mains car elle n'est jamais rassasiée.

La blonde avec le serre-tête c'est Maya, une amie de Tamaki. Et à côté d'elle c'est...

Hikari face à un Tamaki plus que menaçant... que s'est-il donc passé ?

Hikari a toujours détesté Tamaki, elle sort son sabre Blades Heavenly ! Que va-t-il se passer ? J'aime particulièrement cette image parce que je trouve le 2ème plan avec Tamaki regardant le sabre est super : j'aime beaucoup la perspective que j'ai fais... (faut bien que je m'envoie des fleurs parfois, ça arrive pas souvent)

Mais qui donc vient de frapper violemment ma Ayaki ?! La réponse pourrait faire bondir de leurs chaises certains...

Un zoom que j'aime bien aussi sur un Toru au regard charmeur, je trouve. Nanako n'est pas mal du tout, la pauvre s'est pris un rateau, malheureusement... Toru n'est l'homme que d'une seule femme ! (je rigole, il ne s'y intéresse pas)

Aiden se lavait les mains. Tout d'un coup, il frémit : quelque chose n'allait pas. Il sortit précipitamment des toilettes.
Les couloirs étaient vides. Normalement, Aiden devait être en cours, il le savait, mais il n'y avait vraiment personne : aucun professeur à boire une quantité incommensurable de caféine, aucun directeur en train de faire des allez-retours entre la salle des professeurs et son bureau, on aurait dit un no mans land. Aiden courut vers sa salle de cours. Mais pour plus de prudence, il passa par l'arrière classe, c'est-à-dire que la classe avait une autre entrée, qui se trouvait à gauche du tableau. Aiden entre-ouvrit légèrement la porte et s'agenouilla sur le sol. Il regarda dans l’entrebâillement et s’aperçut que tous les élèves ainsi que leur professeur Christopher étaient noirs. Pas noir de couleur, pas noir de saleté. Non, noir de la tête au pied, noir sur les habits, on n'en voyait même pas les contours, même leur visage avait été remplacé par un noir indescriptible, tellement il était sombre. Aiden contempla longuement ses amis. Ils travaillaient. Mais même quand une fille se mit à grommeler parce qu'elle avait du buter sur un mot et mal l'orthographier, de sa bouche ne sortit qu'un grincement aigu et sourd ; une horreur. Aiden en fût pétrifié de surprise. Le cours semblait durer une éternité. Le jeune homme regarda à sa place. Sur sa table étaient déposées des fleurs.
« Pourquoi sur ma table ? Ça me gênera pour travailler... »
Subitement, une des silhouettes sombres se leva, et quitta la pièce. Personne n'avait réagi. Aiden se demanda pourquoi. Soudain, quelque chose tomba. La fille qui était assise devant sa place ! Comme si elle avait été pendue au dessus de lui et qu'on avait coupé la corde. L'adolescent cria de stupéfaction. Le bruit du ventre de la jeune fille qui butait sur le sol était pareil à de l'acier trempé frappé contre le sol. Le jeune homme apeuré s'enfuit de la salle. Il courut vers la sortie. Le cœur battant à cent à l'heure, il frappa de la paume la double-porte battante et fût nez à nez avec la statue de dehors, représentant le soleil affichant un sourire sardonique. Une lumière aveugla les yeux d'Aiden. Celui-ci se retrouva dans le couloir d'entrée d'un lycée. Affolé, il échappa un nouveau cri, mais celui-ci reflétait l'effroi :
Qu'est-ce qui se passe ici ?!
Il se précipita de nouveau vers la sortie, mais la lumière l'aveugla à nouveau, et il se retrouva au même endroit que la 1ère fois. Aiden commençait sérieusement à paniquer. Son cœur ne fit qu'un bond et il tomba à terre, désespéré. Un bruit attira son regard vers les escaliers menant à l'étage. La fille qui était tombée devant lui ! Il se leva vivement et monta lui aussi les escaliers.
La silhouette l'attendait du haut de ceux-ci. Elle tendit sa main vers le jeune homme qui ne pouvait rien faire d'autre que la prendre.
«  Aiden... »
Le dit leva la tête, surpris. Il avait déjà entendu cette voix. Un sourire triste se forma sur son visage.
Carmen...
Il se souvenait à présent de tout. De l'accident, de Christian, de Carmen, et de lui. De son état.
Je suis...
L'ombre le regardait intensément. Des yeux avaient fait leur apparition.
« Mike, Jessica et Cynthia ont disparu, Aiden. Pour les aider, tu dois te souvenir et te réveiller... »
Non, je ne veux pas ! Ce monde où j'étais, il est pourris !
« Crois-tu que ce monde soit meilleur ? »
Aiden se figea.
« Ici, nous n'avons pas de chance de retour. Nous sommes des esprits qui n’atteindront jamais le ciel. »
Si je suis ici, c'est que je suis dans la même situation que vous.
Un silence s'installa. L'ombre pointa du doigt le bas des escaliers.
« De quoi te souviens-tu, Aiden ?... »
Quand la sombre fille l'appela par son prénom, Aiden ne put ne rien répondre.
Je me souviens de ce jour-là... Christian et toi étiez là. Et moi aussi.
Carmen sortait avec Christian depuis 4 ans déjà. Avant l'accident, ils avaient rompu. La jeune fille avait avoué ses sentiments à Aiden, l'après-midi de leur rupture. Mais Christian, maladivement jaloux, s'était mis à injurier l'adolescent. Fâchée, Carmen avait giflé Christian. Fou de rage, Christian poussa Aiden du haut des escaliers, et celui-ci chuta. Encore un peu conscient, le jeune homme avait entendu les pleurs de Carmen et les excuses de Christian. Mais après, ce fût le trou noir.
Et je sais pourquoi ! Ça me rend dingue !!
S'écria le jeune lycéen, visiblement à bout.
L'ombre ne disait plus rien. Elle se contentait de fixer Aiden Louis.

Le 8 juillet 2010, Carmen se rendit à l'hôpital, comme à son habitude. Ses pas la conduisaient à la 15ème chambre. Soudain, elle s'arrêta : elle avait entendu un bruit bizarre. Comme un grincement aigu. Elle s'avança dans le couloir et entendit la porte de la chambre quinze claquer. Elle courut vers celle-ci et entra brusquement. Une silhouette était debout, à côté du lit.
Aiden ?...
Souffla-t-elle.
Une lumière aveugla la jeune fille. Quand elle rouvrit les yeux, la silhouette avait disparu. Son regard se dirigea vers le lit, où était allongé, inconscient le patient auquel elle venait rendre visite.
Elle s'assit à son chevet et relu le carnet médical qu'avait oublié le docteur. Des larmes coulèrent le long de ses belles joues rosées.
« Aiden Louis, dans le coma. »