[Terminé] Sims Histoires de Jobs "Au bureau"

- Ah enfin vendredi ! Si tu savais comme j'avais hâte d'être en weekend,
John pour nos 6 ans m'invite faire un dîner croisière demain soir.
- Cela fait déjà 6 ans ? Félicitations, et oui cela sonnera comme une délivrance.


- Anna, je te trouve bien calme justement, enfin toute la semaine
tu as été un robot mais... tout va bien ?
- Oui, tu vois je suis raisonnable, totalement en maitrise de la situation.
"Avant d'aller bientôt péter un plomb mais bon..."
- Bien, j'espère que tu voudras déjeuner avec moi pour une fois.
- Non merci je n'ai pas faim en ce moment.


- Anna, tu ne manges plus, tu ne dors plus mais fais gaffe à ta santé,
que ce soit le mariage ou le départ de Damien, j'aimerais que tu fasses
rapidement la paix avec toi-même.
- Mais ça va venir, si je dors je cauchemarde, et si je mange j'ai des nausées
toute la journée, ça passera.


- Tu ne vas pas tenir à ce rythme !
- Mais si, et regarde ça a du bon, j'ai perdu 5 kilos cette semaine,
j'arrive à rentrer dans ce tailleur.


- Tu es un cas désespéré. Bon je vais fermer les yeux cette fois-ci,
mais promets-moi de changer.
- Ne t'inquiète pas.

[PEU AVANT LE DÉJEUNER]


- Hey, Anna t'as une seconde j'aimerais que tu m'aides sur un truc.
- Mmh ? A quel sujet ?


- J'ai un déjeuner d'affaires avec des clients potentiels ce midi,
et je me disais, que tu pourrais me détendre d'ici-là.
- Quoi, tu veux que je te masse les épaules ?


- Mmh... nan je pensais à quelque chose de beaucoup plus acrobatique.
- Heu, on n'avait pas dit que pour le bien de notre relation, il ne fallait plus
faire l'amour sur le lieu de travail ? Et j'ai pas le temps.


- Alors dans ce cas, on pourrait zapper les préliminaires et entrer dans le vif du sujet.
- Marc... je viens de te dire non, tu as ma réponse, je ne suis pas d'humeur.


- Il y a quelque temps, je savais toujours te mettre d'humeur, allez fais-moi plaisir.
- Marc, n'insiste pas, j'ai un peu mal au crâne avec ce som...


- M'enfin c'est quoi ton problème à la fin ! ça fait une semaine qu'on n'a pas
eu de rapport ! Je ne peux plus te toucher, tu es agressive ou alors
complètement ailleurs, qu'est-ce qu'il se passe ?
- et alors ça arrive à tout le monde, j'ai le droit d'avoir une baisse de régime, non ?


- Bizarrement tu es comme ça depuis la demande en mariage, tu dors mal,
ou cauchemardes, tu ne manges même plus...
- Ce n'est rien c'est qu'une passade.


- Qu'est-donc devenue ma petite Anna passionnée et amoureuse ?
- Elle a du boulot c'est tout et je ne suis pas à ta botte !


- Bon écoute, je sais pas quand je rentre au bureau ce soir, mais en tous cas,
ce weekend on en discute, j'aimerais bien que tu redeviennes comme avant.
- Oui si tu veux, mais ne te mets pas en retard.

[15h30]


J'irais le voir qu'à la toute fin de journée histoire de ne pas en rajouter....
Tiens un mail de Delphine... elle veut me voir ? Bizarre.


- Me voilà.... "Oh purée !" heu tu as quelque chose à me dire ?


- Oui, entre je n'ai ni l'intention de me battre ni te manger.
- C'est à quel... propos ?


- Minor, arrête de scruter mes cheveux, oui je les ai coupés j'avais envie de changer.
- C'est du fait maison ?
- Je t'em... oui bon... ça repoussera.
"Dans le genre coiffage avec un pied de commode tu te poses bien là !"


- ça a un léger rapport avec la raison de ta venue. J'ai changé de tête
parce que je vais changer de vie.
- Ah bon ?
- Oui et pour commencer, je t'offre mon bureau, tu pourras l'utiliser.
- Gnuh ?


- Ah Anna Minor... ton air complètement stupide pourra
presque me manquer une fois partie.
- Tu... Tu pars ?
- Bonne déduction Sherlock. Oui, Damien m'a montré la voie,
j'ai décidé de me prendre par la main et quitter ce lieu chargé en histoire.
Donc, comme il sera disponible, et pour être un peu sympa, tu peux donc le prendre,
il est lumineux et 2 fois plus grand.


- Mais où tu vas aller ? Qu'est-ce que vous avez tous à partir ?
- Je ne sais pas pour le moment, je verrais bien. Mais suite à ma rupture compliquée
avec Laurent... enfin je ne peux décemment pas rester.
Et je reçois assez souvent des appels anonymes fort sympas surement de David
ou de Marisa Sanzenin qui pensent encore que je couche avec.


- Réjouis-toi, allons ! Plus que 2 semaines à me supporter et après le bureau
princesse tu auras. Bon il sera loin de celui de Marc, mais tu connais le chemin...
- Si tôt ? Je ne sais pas quoi dire.
- Ne dis rien, et retourne bosser. Laurent va utiliser sa Belle-sœur Monica
pour me remplacer, elle a déjà géré ici.


- Ah au fait Anna... Quand on a refait ton bureau, j'ai surpris Marc en train de te
casser un truc. Exprès, ou non ? Comme il ressemble un peu à ma statue rouge
que tu vois sur ta gauche, je l'avais recollé au cas où et gardé.
Mais il ne m'est d'aucune utilité, tu peux le reprendre dans le débarras.
- Euh... merci Delphine j'irais à l’occasion.
"La statue du cochon que Damien m'a offert quand j'ai été titularisée !
Je pensais que c'était un accident des peintres..."

[17H30]


Allez, un peu de courage, tu entres, tu dis ce que tu as à dire et après tu repars. Au moins ça
sera une affaire morte et enterrée. Respire, fais vite comme quand on retire un pansement.


- Salut Damien.
- Ah Anna, j'allais justement commencer à emballer mes affaires et me débarrasser
du reste, tout doit disparaitre, ça sera refait bientôt pour le prochain,
il aura un bureau épuré.


- Je ne vais pas te déranger alors, j'étais passée juste pour te dire au revoir.
"Nan, te dégonfles pas, vas jusqu'au bout !"
- Ah... c'est gentil merci.


- Mais avant je.... je voulais te présenter mes excuses pour la tournure des choses
dernièrement... J'aurais pas dû.
- Nan, mais Anna c'est aussi ma faute aussi, j'ai été abrupt, j'ai mal réagi,
je te demande aussi pardon.


- Ouf, tu ne sais pas à quel point je suis soulagée. Après ce qu'on a vécu,
c'était dommage de se quitter fâchés.
- Oui tu as raison.
- Bon eh bien il est temps de se dire au revoir.
- Ouaip'.


- An... Mais qu'est-ce que tu fais ?
- Même pas un baiser d'adieu ?
- Non ! M'enfin ce n'est pas bien ! Rha mais tu gâches le moment là !
- Pourquoi ?
- Mais parce que ce n'est pas bien, oui je pars mais ce n'est pas grave.


- Un baiser, c'est franchement pas la mer à boire je ne demande pas grand chose...
- Cela me rappelle une certaine époque...
- Je refuse de partir tant que tu ne m'as pas embrassée.
"Et l'oscar de la psychopathe est attribué à Anna Minor, harceleuse
professionnelle en milieu de travail, applaudissez !"
- Anna, arrête sois raisonnable, vas embrasser Marc, pas moi.


- On allait finalement bien se quitter c'est dommage.
- Tu dis que je manque de raison, mais toi c'est le courage qui te fait franchement défaut.
"Ultime technique kamikaze de séduction, la manipulation !"
- Pardon ?


- Oui, après tout, tu refuses simplement parce que tu as peur,
tu pourrais être assez mauvais. "Attention, freine, il peut aussi t'en coller une"
- Je n'ai pas peur, tu te trompes.
- Alors prouve-le moi, main-te-nant !
- Ok tu l'auras voulu !


"La vache, t'appelle ça un baiser d'adieu, nan mais il me met la langue là ! ça muscle tant que ça
de jouer au flipper toute la journée, nan parce que vu comment qu'il m'a soulevée facilement... un peu vite d'ailleurs...
parce que ça tourne un peu la tête à moins que ce soit le baiser-même..."


- Merde Anna, tu m'as piégé ! Je n'aurais pas dû faire ça, c'est une erreur...
Je m'étais promis de ne pas craquer. Anna ?
- Je ne me sens pas bien, je vais m'allon...


- Anna ! Merde... c'est malin, j'ai tellement peu embrassé de fille que quand
ça m'arrive, elle me trouve tellement mauvais qu'elle en tombe dans les pommes.
Réveille-toi. Qu'est-ce que je vais faire ?


- Bon dieu, Anna tu me tourmenteras jusqu'au bout ? J'avais pas besoin de ça.
Bon j'espère que Marc est dans son bureau.


- J'étais en train de ranger mon bureau quand je l'ai vue faire un malaise dans le couloir.
- Anna ! Elle s'est cognée en tombant ?
- Nan je ne crois pas.


- Elle est peut-être enceinte ?
- Cela m'étonnerait, depuis notre dispute elle est sous pilule,
mais elle a eu des soucis nerveux cette semaine.
- ah bon ? Rien de grave ? Faut l'emmener aux urgences, je...
- Nan, je vais la ramener chez elle pour qu'elle se repose. Merci de m'avoir prévenu.
- Bon, bah si je vous revois pas, bonne continuation avec la boite.
- Merci.

[ QUELQUES HEURES PLUS TARD...]


- Mmh ?
- Tu reviens enfin à toi.
- ça tourne.
- Ne te lève pas tout de suite, tu as dû faire une chute de tension.


- Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Damien t'a trouvée évanouie dans le couloir.
"Ah oui c'est vrai... Trouvée il a dit ?
Remarque avec ce qui s'est passé... Retiens-toi de rougir !"


- Bon je suis rassurée que tu ailles mieux. Angevin m'agace un peu,
mais j'avoue que là il a été utile.
- Ah. Il est parti maintenant ?
- Oui il s'est débrouillé pour prendre ses affaires et descendre au débarras
ce qui sera revendu, pas besoin de console ni de TV c'était un peu too much.


- Il n'aura donc pas besoin de revenir lundi.
- Ok. "Fait froid d'un coup, nan ?"
- Bref, je me suis fait du souci un peu, alors la semaine prochaine tu resteras ici,
le boulot est calme donc ne t'inquiète pas.


- Euh... Merci Marc ?
- Non tu remercieras en te reposant, d'accord ? tu reviendras ainsi en pleine forme
et promets-moi de ne plus recommencer.
- Je vais essayer...

Ma semaine de repos forcé est finie. De toute façon, c'est pas plus mal, pendant tout ce temps j'étais comme
dans du coton, je ne sentais rien, tout était trouble et terne, et les bruits étaient comme en sourdine. Il n'y avait
plus de différence entre le jour et la nuit. Je suis persuadée d'avoir été droguée par Marc pour me forcer à dormir.
Plusieurs fois j'ai eu l'impression qu'on faisait l'amour, mais je n'étais pas là, comme si mon esprit
s'était détaché de mon corps. Je n'ai pas la force de lui en vouloir ou autre...


Être ici est sans doute moins pire, depuis mon malaise, je n'ai eu qu'un appel très court de Mélissa qui me demandait
de mes nouvelles. Mais Marc ne voulait pas que je me fatigue, il y a mis un terme. Ai-je finalement discuté avec Marc ?
Et de quoi déjà ? Et me revoilà au travail. Mais je n'ai pas des tâches bien difficiles,
Marc veut que je m'y remette que peu à peu.


Comme le veut notre routine, je passe voir Mélissa pour la rassurer, elle se demande où est parti mon sourire.
Et je l'ignore. Et là, ses paroles me secouent un peu, l'espace d'un instant.
Son petit ami depuis 6 ans, vient de la demander en Mariage.


Par réflexe seulement un rictus s'affiche sur mes lèvres. Elle a toujours cru à l'amour et l'amour ne l'a jamais abandonnée.
Toujours fidèle à cet homme qui la rend heureuse grâce aux concessions et à la communication
qui elles me font défaut.


Quand je regarde Mélissa, je vois l'étincelle dans ses yeux, son visage ne s'est jamais autant illuminé, elle n'a que
le mot "Projets" à la bouche. Est-ce que je l'envie ou est-ce simplement de l'admiration,
ce genre de choses n'arrive qu'aux autres... Mais je suis aussi fiancée... c'est vrai.


Et là, vient le moment de parler d'être demoiselle d'honneur, oui car une date s'est posée. Presque dans 1 an
jour pour jour. Le futur ? Comment arrive-t-elle à s'y projeter si facilement ? L'ai-je déjà fait ?


Elle me tend une perche, elle veut que je passe plus de temps avec elle pour tout préparer.
Mais on dirait que c'est pour m'aider à fuir quelqu'un. Marc ? Ou moi-même ?


Marc... Le genre de beau gosse que tu vois dans les séries télé, j'aurais jamais pu imaginer être avec quelqu'un
comme lui. Qu'est-ce qu'il me trouve ? Pourquoi continue-t-il à me murmurer des mots doux et à me toucher ?
J'ai le souvenir de l'avoir déjà repoussé dans ses avances, mais je le laisse faire maintenant, qui sait ? J'arriverais
peut-être à ressentir l'espace d'un instant un frisson qui me prouverait bien que je ne suis pas morte de l'intérieure.


Milieu de journée, j'ai cru voir un rayon de soleil, alors je suis sortie me prendre un truc à la boulangerie,
je me sens en paix ici. Pour me changer les idées, je m'installe ici en attendant d'éventuels
rendez-vous ou des coups de fil importants à gérer.


Mais bien vite je me lasse, tout est lourdement calme, il ne se passe rien. La nouvelle clientèle a atteint ses limites.
C'est l'ennui. De nouveau les secondes sont des minutes et les minutes des heures, et je n'ai plus rien à faire.


Alors je déambule au hasard comme un fantôme dans ce couloir que j'ai tant traversé.
Je cherche une réponse, mais à quoi ?


Et là, c'est comme une évidence. Je dois passer cette porte, je veux savoir !
Au moment de tourner la poignée, mon cœur se met à taper ma poitrine.


Mon souffle se coupe, tout se fige, il fait froid. La pièce a toujours été si grande ?
Que pouvais-je chercher dans une salle vide ?


Et là enfin je ressens quelque chose, la tristesse. J'ai envie de pleurer
comme un enfant qui tombe de vélo mais ma gorge est nouée.


"Tu t'attendais à quoi ? Ce ne sont que des murs, il n'y a rien, plus rien et ce n'est peut-être pas plus mal ?"
- J'ai perdu...


"Depuis combien de temps je suis prostrée-là ? Qu'importe, je ne veux pas partir !"
- Je savais que je te trouverais ici Anna.


- Cela fait bizarre hein de voir ce bureau comme ça.
Il sera justement repeint demain, ils vont aussi virer la moquette.
- J'aimerais être seule Jean-Louis.


- Anna tu frissonnes, t'as rien sur toi, retourne dans ton bureau ici
le chauffage est coupé le temps des travaux.
- Laisse-moi, je suis bien.


- Anna, je ne sais pas trop ce que tu as eu car Marc ne nous a pas trop
laissé te téléphoner, je comprends ton cafard mais Dam...
- Est-ce qu'il a... téléphoné ? Demandé... des nouvelles ?


- Nan, il a m'a juste envoyé un mail, comme quoi son nouveau bureau
était bien dans un local indépendant.
- Ah... Et... il n'a pas laissé de message ? Une lettre ?
- Non rien.


- Mais je peux te dire une chose Anna, il est bien là où il est, il n'a pas besoin
de visiteur, de plus il doit aller souvent chez des clients faire de la maintenance.
- Je comprends... il ne souhaite pas me voir.
- Anna... tu te fais du mal, c'est fini tout ça, si tu n'arrives pas à imaginer le futur,
contente-toi du présent tu seras moins déçue.


- Anna, je t'en supplie, sois forte, relève-toi, j'ai pas envie qu'on nous voit ici.
- Non, j'ai besoin d'être là.
- Bien, je suis un gringalet mais je peux te trainer jusqu'à la sortie.


Et me voilà donc ici. En regardant les rayons qui traversent les branches des arbres
je me rends compte qu'il est temps de le laisser s'en aller. Après-tout, c'est ce qu'il a toujours souhaité,
même si un jour qui sait ? Je pourrais tout de même par hasard le rencontrer...